Lexique de la bière
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GGambrinus Gambrinus est un personnage connu dans toute l'Europe, il apparait à partir du XVIeme siècle aux Pays Bas et en Belgique. L'origine de ce roi légendaire reste obscure : pour certains, il s'agirait de Jean Primus Prince Bourguignon du XIII eme siècle pour d'autres, ce serait Jean sans peur qui introduisit l'usage du houblon dans le brassage de la biére. Garde (Bière de) Ce terme désigne une bière qui subit une fermentation secondaire prolongée, durant laquelle sucres et levures continuent de travailler. Ce sont des bières françaises (traditionnellement du Nord et du Pas de Calais) de fermentation haute, généralement ambrée, moelleuse et plus ou moins caramélisée. Ces bières sont gardées longtemps en fût (d'où leur nom). Gay-Lussac Louis-Joseph Gay-Lussac est un scientifique français qui a mit au point un alcoomètre en 1824 qui permet la mesuse de la teneur en alcool en °GL. Il a aussi établit une formule chimique de la fermentation. Gaz carbonique Le gaz carbonique (CO2) est produit pendant la fermentation de la bière. Lorsque l'on sert une bière, la différence de pression entre la bière et l'air favorise la libération des gaz, celle-ci provoquant la mousse. Généreux Une bière au goût généreux donne une sensation durable après une gorgée. C'est une bière dense dont la saveur reste en bouche, contrairement aux bières qui semblent couler dans le gosier comme de l'eau. Germination Transformation de l'orge en malt. Gruyt Le gruyt était un mélange d’épices fréquemment utilisé au Moyen-Âge pour aromatiser la bière. Il a aujourd'hui disparu avec l'avenement du houblon. Gueuze La véritable gueuze, spécifiquement belge, de la région de Bruxelles, résulte d'une fermentation spontanée (les levures proviennent de l'air ambiant et ne sont pas ajoutées par le brasseur, elles sont du type Brettanomyces brusselensis et Brettanomyces Lambicus, et ne se trouvent, à l'état sauvage, que dans la vallée de la Senne, autour de Bruxelles). Provenant d'un mélange de lambics (produit de base) d'âges différents (1, 2 et 3 ans pour les bonnes gueuzes), c'est une bière très difficile à faire, sensible aux conditions atmosphériques, longue à préparer, et qui s'accommode mal des exigences actuelles de rentabilité. C'est pourquoi, en Belgique même, certains brasseurs de gueuzes n'hésitent pas à couper leurs produits avec de la bière de fermentation haute, à y ajouter du sucre, les filtrer, les pasteuriser... pour répondre, disent-ils, aux exigences du public et aux contraintes économiques. Actuellement, la France cherche à produire de la gueuze, ce qui a eu pour effet une levée de boucliers des brasseurs belges (on les comprend), la gueuze étant protégée légalement (bien que sa définition laisse à désirer) en Belgique.
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